Bonjour,
Nous sommes dans une société de chiffres qui, à force
de n’avancer que ceux-là, dans certains cas, nous font croire qu’ils sont maîtres
et restent la seule référence tangible.
C’est un peu ce que ressent un pratiquant Kettlebell lorsqu’il
veut partager sa passion avec un pratiquant d’une autre discipline de renforcement
musculaire.
Il est victime de ce que définit René Guénon du « règne
de la quantité » !
En 2 mots, le règne de la quantité est le fait de nous
conditionner à ne voir que la quantité (à travers des notes, par exemple), même
lorsqu’elles sont fausses.
Cela nous amènera donc à nous rendre incapable d’évaluer
la qualité des choses.
C’est précisément ce qui se passe lorsqu’un comparatif
se fait entre une Kettlebell et un autre outil de renforcement musculaire.
Un powerlifteur va raisonner en termes de volume de
travail, de % âge de poids développés et de temps de repos ; un culturiste
va parler de charges de travail à travers des nombres de séries, des nombres de
répétitions et de quantité de nourriture à avaler (oui, je sais, je simplifie)
…et ils vont comparer ces chiffres avec des volumes de travail faits avec une
Kettlebell.
Erreur…grossière erreur…
Il y a la quantité des choses…et la qualité des
choses.
L’un et l’autre ne sont pas nécessairement liés pour
obtenir des résultats…et certainement pas comparable avec une Kettlebell !!!
Lorsque vous comparez un poids Kettlebell avec un
poids d’haltère, en dehors du fait de choisir les mouvements que vous
connaissez, vous ne tenez compte que d’un seul paramètre : le poids levé
ou pas !!!
Mais vous ne tenez pas compte des autres aptitudes
physiques que cela demande, des bénéfices que cela apportera dans votre
discipline et de la qualité de votre mouvement.
Vous êtes dans le règne de la quantité…
Est-ce à dire qu’il ne faille pas une qualité technique
pour être un bon powerlifteur (par exemple) ?
Bien entendu que non !
Au plus le poids est lourd, au plus la technique devra
être maîtrisée.
La différence se joue dans les immenses « avantages
collatéraux » que permet une Kettlebell par rapport à un autre outil.
Et comme tout outil…il est à votre service.
Comme il est dit, qu’il n’y a pas de mauvais élèves mais que
des mauvais profs.
Comme il est dit qu’il n’y a pas de mauvais chiens, mais
qu’il n’y a que des mauvais maîtres.
On peut dire qu’il n’y a pas de mauvais outil…juste de
mauvais usages…et dans le cas des Kettlebell…souvent…des usages sous-estimés…ou le seul critère choisi...la quantité...
A bientôt
Que la force des Kettlebell soit avec vous !
Dan
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